Les 12 expositions et animations ont transporté le public dans des univers imaginaires ou historiques, explorant ainsi des sujets aussi variés que la nature, l’édition, la littérature, le cinéma ou la santé. Des expériences immersives, souvent ludiques et toujours pertinentes, 100% dédiées à la découverte pour trouver sa propre inspiration.
A l’occasion de l’exposition du Photographe Voyageur, « Au Tigre Vanillé » a invité la photographe Alessandra Meniconzi à présenter, via une sélection de ses clichés, trois populations nomades ou semi-nomades dont elle a partagé le quotidien : les Nenets de Sibérie, les Himbas de Namibie et les Mongols de l’Altaï. En parallèle, les images des finalistes du Concours du Photographe Voyageur sur le thème « Green is beautiful » ont également été exposées tout au long de l’événement.
En parallèle des multiples rencontres autour du 7e art organisées par le salon en compagnie d’auteur·rices, de réalisateur·rices, de scénaristes et d’artistes, la Cinémathèque suisse a proposé une exposition aussi visuelle qu’enrichissante racontant l’histoire d’un siècle d’adaptations de romans sur le grand écran à travers les archives et les collections muséales de la Cinémathèque suisse.
Scénario, croquis, storyboards, descriptifs pour les dossiers de production ou encore novélisation : l’exposition a présenté les traces matérielles du processus d’adaptation pour offrir au public une rare occasion de découvrir le travail concret derrière l’acte de raconter des histoires.
Invitée d’honneur 2024, l’autrice de BD genevoise Léonie Bischoff a exposé une quinzaine de planches permettant de faire découvrir, étape par étape, la réalisation de deux de ses BD : Anaïs Nin, sur la mer des mensonges (Casterman) et La longue marche des dindes (Éditions Rue de Sèvres). Recherche et documentation, scénario, storyboard, choix entre les différents outils traditionnels et numériques ou encore colorisation : chaque étape de création était enrichie d’un petit texte explicatif signé de sa plume.
En 2024, la Librairie Droz fêtait ses cent ans ! À cette occasion, elle s’exposa au salon avec une sélection de cent livres Droz ayant marqué le siècle et mis en lumière le travail d’Eugénie Droz ou Nicolas Bouvier (avec des lettres autographes).
Fondée à Paris par la suissesse Eugénie Droz, puis installée à Genève depuis 1947, la maison a publié, parmi tant d’autres, Marc Fumaroli, André Chastel, mais aussi un grand récit de voyage, L’usage du monde de Nicolas Bouvier.
L’exposition évolutive de la Fondation Brocher a permis de mettre en lumière les questions d’éthique et de santé posées à chaque phase de la vie. Proposée pour la première fois lors du salon du livre pour être enrichie au fil des ans, cette exposition contribue à promouvoir un dialogue et une réflexion novatrice et citoyenne sur le développement médical et son impact sur la société.
A l’occasion de son 40ème anniversaire, le musée militaire genevois a proposé une exposition attractive pour tous les publics, rythmée par des panneaux explicatifs, des livres et objets emblématiques ou encore la mise en lumière de la création progressive de « l’Esprit de Genève » qui fut notamment à l’origine de la fondation de la société des Nations. Elle a également été complétée par la mise en situation d’un cavalier genevois du XIXe siècle et la reconstitution d’une action de déminage humanitaire à l’étranger.
La si mystérieuse Bibliothèque Octarine a rouvert ses portes avec trois nouveaux parcours destinés aux enfants (facile), aux 14-24 ans (moyen), aux plus de 25 ans (complexe) ainsi qu’un parcours tout public proposé sur les murs extérieurs de la bibliothèque. Muni·es d’un livret contenant une série d’énigmes à résoudre, les visiteur·ses ont traversé univers thématiques et genres littéraires pour tenter de sauver les personnages d’histoires mythiques.
Pour célébrer le cinéma, trois animations en continu pensées pour tous les âges ont été proposées : petit·es et grand·es ont pu s’immortaliser devant des décors créant des effets visuels originaux, découvrir le zootrope et le thaumatrope – respectivement, un dispositif d’animation pré-cinématographique et un jouet ancien utilisant l’illusion optique de deux images se mélangeant en une – lors d’ateliers en accès libre, ou encore transformer la vie du salon en véritables scènes de films grâce à trois fausses caméras installées dans le salon et des casques avec lecteur mp3 diffusant une sélection de bandes-son.
Exposition pensée en deux temps, « De la Terre au Ciel » a mis en lumière le travail et les œuvres de quatre bédéistes des éditions Paquet : Chendi et son aventure aéronautique familiale haute en couleur avec La rhapsodie du ciel ; Sepia, son splendide monde de lutins extrait de son album Le petit peuple et sa performance dessinée en direct mais aussi Alexandre Bayard et Guillaume Main, qui dépeignent le rude destin d’une petite ville de l’ouest américain avec Red Stone.