Des rendez-vous hybrides pour tous les publics
(Re)découvrir les mythiques Fables de La Fontaine en patois gruérien, réunir Le Petit Prince et Hergé autour du patrimoine fribourgeois, comprendre les rouages de la fabrication d’un livre, mesurer l’état de la liberté de la presse suisse romande et francophone, découvrir le regard porté par les étudiant·es de l’ESBDI sur les objectifs du développement durable de l’ONU, s’offrir une bulle d’évasion poétique, rêver devant les clichés époustouflants du photographe animalier Chris Schmid, partir à la découverte des exoplanètes, se questionner sur notre rapport aux réseaux sociaux, chausser des lunettes déformantes ou participer à une quête 100% littéraire : les nombreuses expositions du salon ont invité toutes les générations et tous les publics à écouter, voir, réfléchir et ressentir !
Mise à l’honneur des clichés de Chris Schmid et des finalistes du Concours du Photographe Voyageur
La présence inédite de l’événement poétique français majeur
Le futur de notre planète vu par les étudiant·es de l’ESBDI
Une exposition aussi intemporelle qu’actuelle
Quand Fribourg rassemble deux artistes iconiques
Les éditions Zoé dévoilent l’envers du décor
Une exposition-anniversaire quatre étoiles
Le Corbeau, le Renard et… Djan Charrière
Une expérience ludique et troublante
Un clin d’œil à notre rapport aux réseaux sociaux
Une quête ludique 100% littéraire
Un thème pour deux expositions
C’est en partenariat avec « Au Tigre Vanillé » que le salon du livre a accueilli l’exposition du photographe-cinéaste animalier suisse Chris Schmid ainsi que l’exposition des images des finalistes du Concours du Photographe Voyageur sous le thème commun « Curiosités de la nature ».
Photographe reconnu internationalement, Chris Schmid crée des visuels époustouflants qui combinent esthétique cinématographique et style documentaire, dans des environnements parmi les plus difficiles sur Terre. Sa magnifique série de clichés présentée sur le stand « Au Tigre Vanillé » a permis aux visiteurs et visiteuses de (re)découvrir la beauté et l’originalité d’animaux sauvages hors du commun dont la préservation est aujourd’hui essentielle. Une exposition aussi poétique que nécessaire !
Quand la poésie questionne les frontières
Pour la première fois de son existence, le Printemps des Poètes a clôturé son événement annuel hors de France. Sur un espace du salon baptisé « Frontières », thème de sa 25e édition, ce rendez-vous majeur français, ayant pour vocation de rendre manifeste l’extrême vitalité de la poésie, a proposé une belle rétrospective avec l’exposition des affiches de ses six dernières éditions. « L’Ardeur » de Ernest Pignon Ernest, « La Beauté » d’Enki Bilal, « Le Courage » de Pierre Soulages, « Le Désir » de Sarah Moon, « L’Éphémère » de Pina Bausch, mais aussi « Frontières » signée par le cosmopolite artiste JR : ces affiches étaient accompagnées de citations poétiques permettant à chacun et chacune de se plonger dans les éditions précédentes.
Le grand voyage sonore « Voix sans frontières » a également invité les visiteurs et visiteuses à s’extraire quelques instants de l’effervescence du salon en se laissant emporter par les voix des poète·sses du monde entier, aujourd’hui disparu·es. Les mots de l’argentin Juan Gelman, du palestinien Mahmoud Darwich ou de la polonaise Wisława Szymborska ont ainsi résonné avec force et passion lors de cette immersion binaurale à écouter au casque. Comme un moment suspendu…
Coups de crayons pour un avenir durable
Les étudiant·es de première année de l’ESBDI (École supérieure de bande dessinée et d’illustration) ont « planché » sur les 17 objectifs du développement durable de l’ONU pour créer une série de bandes dessinées de 51 pages exposées tout au long du salon. À travers ces courtes histoires réunies sous le titre « 17 objectifs pour un futur désirable », les visiteurs et visiteuses se sont confronté·es au regard d’une génération qui exprime son besoin de changement face aux défis colossaux à relever. Une exposition essentielle qui a prouvé, une fois de plus, que la création artistique dépasse le simple divertissement et que la bande dessinée est un formidable outil pour penser et analyser le monde.
L’expo qui a fait la « Une »
Pensée pour rendre attentif le public du salon à la situation de la presse aujourd’hui, cette exposition a présenté une sélection d’originaux de presse rares ainsi que des « Unes » historiques issues de la « Collection Schott ». Tout au long du parcours, petit·es et grand·es ont pu contempler de nombreux documents exceptionnels ainsi que des reproductions en grand format de « Unes » emblématiques de la presse romande et alémanique. Des tables rondes thématiques ainsi qu’un « petit bar » de la presse ont également pu offrir de chaleureux moments de débats et de rencontres. Une exposition aussi intemporelle qu’actuelle qui a permis de réfléchir sur cette question fondamentale qu’est la liberté d’expression.
La Suisse et Fribourg en héritage
L’itinéraire d’une œuvre par les éditions Zoé
Se plonger dans les rouages d’une maison d’édition genevoise emblématique pour comprendre le parcours d’un ouvrage jusqu’à sa sortie en librairie : c’est l’essence même de cette exposition créée par les éditions Zoé en partenariat avec le salon du livre. Conçue autour de six écritoires façonnés en bois clair et accompagnée d’un court film documentaire, « Du manuscrit au livre » a réuni scénographie minimaliste et contenus éclairants pour découvrir les dessous de la fabrication d’un livre.
Une exposition interstellaire
À l’occasion de son anniversaire, l’Observatoire astronomique de l’université de Genève est venu souffler ses 250 bougies au salon du livre accompagné de nombreuses animations aussi ludiques que pédagogiques. Scientifiques en herbe et curieux·ses ont ainsi pu :
À lire et à écouter
À l’occasion de la parution de FABULEUX, 40 fables de Jean de La Fontaine (Les éditions Montsalvens), un livre à lire et à écouter en français et en patois gruérien, une exposition itinérante a fait sa première halte au salon du livre. Le public a pu y découvrir des dessins originaux de l’ouvrage signés Philippe Gallaz mais aussi assister à des lectures de fables par une partie des comédien·nes ayant participé au projet. Et grâce à un QrCode, les visiteurs et visiteuses ont eu la chance d’écouter les 40 fables dans les deux langues, notamment à travers la voix du patoisant Djan Charrière.
Une animation… troublante
Parce que notre point de vue n’est qu’une seule des nombreuses perspectives possibles sur nos réalités, Happy City Lab a imaginé #PointDeVue, une installation insolite et déroutante qui repousse les limites de l’espace et de l’expérience humaine. Muni·es de lunettes déformantes, petit·es et grand·es étaient ainsi invité·es à déambuler dans un appartement témoin, entièrement meublé, pour vivre l’expérience ludique et troublante d’une bascule du quotidien.
Une œuvre collaborative et vivante
Également signée Happy City Lab, l’animation #CeciEstImportant proposait aux visiteurs et visiteuses de choisir puis d’imprimer la photo la plus précieuse enregistrée dans leur téléphone, accompagnée d’un seul mot. Exposé sur un grand mur, chaque cliché était progressivement recouvert par les nouvelles images reçues, formant ainsi une œuvre collaborative et participative permettant de réfléchir à l’impact éphémère des images publiées sur les réseaux sociaux.
À la recherche des plus grand·es héros·ïnes littéraires
Quête ludique et originale 100% littéraire à mi-chemin entre les Livres dont vous êtes le héros et la chasse au trésor, l’Étrange Bibliothèque Octarine a réuni grand·es lecteur·rices et petit·es détectives autour d’un objectif singulier : sauver les héros·ïnes du livre de Sable, l’ouvrage qui contient la forme de TOUTES les autres histoires. Muni·es d’un livret contenant une série d’énigmes à résoudre, les participants et participantes se sont amusé·es à traverser des univers thématiques à la recherche d’indices pour secourir Hercule Poirot, Le Petit Prince, Sherlock Holmes, Titeuf ou encore Harry Potter.